Zoko ad Eternam
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Demeure des mercenaires de la Zoko Ad Eternam
 
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 Si la Zoko était contée... comme dans un rêve.

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Brise ectoplasmique
L'Âme du Diable
Brise ectoplasmique


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Date d'inscription : 06/05/2009
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MessageSujet: Si la Zoko était contée... comme dans un rêve.   Si la Zoko était contée... comme dans un rêve. Icon_minitimeMar 25 Aoû - 16:31

De plus en plus souvent... la brise souffle sur le château... chuintement dans les végétaux, courant d'air glacé pour certains... frissons provoqués sur la nuque... marquée... un serpent, un emblème... qu'elle voit grandir, s'épanouir, chaque jour une pierre de plus, une arrivée... Vent frais qui n'a d'autre objectif que de Le retrouver... l'âme cherche son double... et quand elle le retrouve, ne le quitte plus... souffle aimant qui l'enveloppe...

Lui qui depuis de semaines n'est plus que rage, que haine... Coups de gueule, chopes qui volent... Agressif, il n'est pas vraiment lui même, il ne le sera plus jamais, et loin de s'inquiéter, il laisse ces sentiments s'exacerber au fond de lui pour mieux en user quand il le faut... Colosse devenue machine de guerre, ne se rappelant qu'il n'est pas le diable qu'à de rares occasions... Et pourtant il sent bien dans cette forteresse sombre que certains pourraient dire glauque, comme si une présence était toujours non loin de lui... Il passe son temps à parcourir les corridors, bercé par le souffle du vent, par le bruit de ses bottes, il ne dort presque plus, à quoi bon ? De temps à autres des sons semblent être portés par la brise, mais il n'arrive pas encore à mettre de sens sur eux... Peut-être un jour... Paupières closes, il est dans son bureau, les bottes calées sur le bois, les pensées vagabondent alors que l'oreille se tend pour capter le moindre son qui s'élève...

De la herse aux salles d'armes... des couloirs aux frontons, la brise souffle et vogue... Elle le cherche... et finit par le trouver... apaisement, sérénité, plénitude... il est là, elle ne cherche plus... doucement elle reprend forme... Brunette ectoplasmique qui vient se loger dans l'étreinte des bras du colosse, sa place, son foyer... elle se laisse croire un instant que rien n'a changé, qu'elle est là, qu'il l'attendait..
. « Je suis rentrée, mon Autre... je suis là... » Effleurement de lèvres fantomatiques sur celles du colosse, peut être... peut être aujourd'hui l'entendra-t-il...

Frémissement qui vient glisser le long de son échine alors que le souffle d'air frais se fait plus présent dans la pièce... Les paupières tremblent mais ne se soulèvent pas, et pourtant il sent une présence, si proche... Comme un écho avec le vide qui s'est imposé dans son être, comme si des mots venaient vibrer dans ses tympans... Un nom lui échappe, murmuré pour lui même
« Apo… » juste avant qu'il ne laisse sa tête repartir en arrière pour se laisser glisser dans les songes qu’il évitait depuis de nombreuses semaines...

Il l'a dit... picotements qui la parcourent... il la sent... elle est là... resserrant l'étreinte elle lui parle... il la voit maintenant, elle le sait. Elle se tient devant lui comme elle l'a toujours fait, seuls les cernes ont disparu, une dague habituellement à son côté qu'il porte maintenant... mais dans sa crinière jouent les alizées, sa tenue de cuir noire assortie à celle du colosse... retrouvailles...
« Comme tu m'as manqué... pourquoi me fuis-tu ? » Sourire éclos sur lèvres roses... les rêves ont ça de bon qu'ils ont le pouvoir de réunir ce qui ne peut l'être au réveil... « C'est beau ici... sombre mais beau... »

Rêve éveillé ? Réalité ? Il ne sait pas, il ne sait plus, il ne s'est pas senti s'endormir... Et pourtant devant lui se dresse la silhouette de son autre... L'azur brille, pétille alors qu'il glisse sur les traits de la jeune femme qui lui sourit et ses bras puissant s'enroulent autour de sa taille pour la serrer contre lui alors qu'un sourire se glisse au coin de ses lèvres... « Je ne te fuis pas... Je ne savais pas que tu étais là... » Sourire qui s'élargit légèrement avant de s'effacer pendant qu'il plante son regard dans le sien... « A mon image je dirais... »

Se sentir vivante dans ses bras, retrouver les sensations qu'elle avait failli oublier, se sentir chez elle dans l'étreinte, profiter de l'instant et sourire, sourire comme jamais elle ne l'avait fait... Ces traits qu'elle a gravés dans sa mémoire, ce visage qu'elle aime tant qui lui fait face, l'azur enfin a trouvé son point d'ancrage dans celui de son double. « Ton image... tu n'étais pas si sombre avant... Tu construis ton rêve ? ... entre noir et rouge… »

C'est bien elle... Son autre, elle... Le coeur reprend le tempo qu'il avait oublié, s'emballant alors qu'il ne peut s'empêcher de détailler encore et encore son visage alors que ses azurs s'assombrissent mais soutiennent ceux de son double... « Avant... Tu étais là... Et oui, mon rêve prend vie... Une armée qui va voyager... Pour combattre plus que pour sauver... »

Sans le lâcher, elle l'étudie... si elle a récupéré avec la mort son teint de jeune fille, le colosse semble lui épuisé... d'une main elle vient effacer les cernes et la douleur qui marquent les traits d'Eikorc... Le pincement qui étreint son coeur... Culpabilité que les mots de son autre viennent de faire apparaitre... Sa faute, son départ... mer azur aux accents voilés qui accueille ses saphirs coupables... Apolonie chasse le sentiment, force un sourire... « Combattre pour qui, pour quoi ? Des mercenaires... A quel service ? »

La fatigue se fait sentir soudain alors qu'elle passe ses mains sur son visage, sur ses traits... Son corps ne le prévient pas, plus... Il ignore les signaux, la douleur le maintient en vie, il ne se fatigue plus... Il est fatigué de la vie... Donner la mort est plus reposant, beaucoup plus que de chercher à se faire une vie... Le métal se fait plus doux alors qu'il soutient le bleu si précieux de son double, un sourire se glisse doucement alors qu'il hoche la tête... « Se battre pour qui veut... Pour qui a besoin d'une troupe entraînée... Des stratèges, des fines lames, pour qui en a besoin... Ma troupe se bat pour elle même la plupart du temps, mais peut offrir ses services à d'autres s'ils en ont réellement besoin... S'ils n'ont pas peur des conséquences... »

Un nuage qui vient les cueillir, elle s'installe sur ses genoux, comme avant... contre lui elle sourit, la discussion suit son cours, comme toujours ils se comprennent... ce rêve qu'il avait avant de la rencontrer, qu'ils avaient esquissé, ensemble, avant qu'elle ne cède devant l'Ombre... qu'il poursuivait aujourd'hui... sentiment de fierté qui vient faire briller l'azur de la brunette. « Et ce lieu... caché, reculé... si impressionnant... Etre motivé est la clé pour le trouver… Pour ça que tu es ici ? »

Les paupières se ferment alors que le sourire se fait plus tendre, plus amusé... La tête se penche sur le côté alors qu'il la garde entre ses bras, les mains posées dans le bas de son dos... Lentement il acquiesce avant de répondre... « C'est ça... Dissimulé aux yeux de tous pour ne pas que n'importe qui tente d'entrer... Les motivés arriveront à trouver les personnes qui peuvent les mener jusqu'à moi... Jusqu'au plan qui les emmène ici... »

Doucement la caboche vient se poser sur l'épaule de son frère, lèvres qui croquent un baiser au passage dans le cou offert du colosse, menotte qui vient jouer avec les doigts d'Eikorc... rencontre avec le bijou qu'il porte, frôlement de l'emblème… « Une marque, un signe... ceux qui veulent rejoindre le clan devront en reconnaitre les membres et les convaincre, c'est ça ? »

Un frémissement de peau sous les lèvres qui glisse sur son cou... Le sourire se glisse en coin alors qu'il baisse son regard sur cette bague qui enserre son majeur... Son pouce vient caresser le métal, dessinant les courbes, les formes... « C'est ça... Trouver les hommes et femmes qui portent un serpent... Et les convaincre qu'on vaut la peine d'être emmené plus loin... »

Elle sourit doucement, l’ectoplasmique brunette. « Arriver ici n'est pas une fin... mais un commencement... Tu n'acceptes pas tout fêlé qui se présenterait à la herse n'est ce pas ? » Un clan... des mercenaires... elle les a vus déjà, elle en a reconnu certains, elle sait ce qu'ils valent, ce qui les mènent, ce qui les réunit et même ce qui les sépare. « Je pense deviner tes critères... les mêmes que ceux que j'aurais eu... quelques uns en plus... je me trompe ? »

Le sourire du colosse s'élargit alors que le clin d'oeil se claque de lui même... « Tout fêlé n'est pas utile... J'cherche pas de la chair à canon, sinon ça serait trop simple... J'veux les fines lames... J'veux ceux qui savent se battre et en qui j'peux avoir confiance... Ceux qui pensent que combattre c'est leur vie... Qu'ils aient peur de la mort ou pas, peu importe, tant qu'ils savent s'intégrer à un groupe... Chacun ses idéaux, tant qu'on suit la même ligne de conduite... » Nouveau sourire alors qu'il replace son regard dans celui de son âme...

Clin d'oeil qui résonne en elle comme la complicité qu'ils ont partagée dès le premier jour, sous la fournaise gasconne, au milieu du cliquetis des armes et des rires de l'armée de mercenaires dont ils faisaient partie... « La crème de la crème... c'que tu mérites pour t'entourer au fond... vous entourer... t'es pas seul à gérer tout ça... j'ai vu l'Grognon passer...un groupe... sans maitre ? » Froncement de nez, elle a toujours pensé que la hiérarchie évitait l'éparpillement. « Ligne de conduite ? » Sondée, transpercée par le regard du colosse, elle se sent si bien... contre lui, avec lui... ce qui aurait été différent si elle avait vécu...

Un léger rire lui échappe alors qu'il la fixe, l'azur étincelant d'amusement, beaucoup moins froid que son premier regard...
« J'fais pas un libertad bis... Y a c'qu'on appelle des maîtres... Un genre de hiérarchie... C'est eux qui prennent les décisions importantes... Les aguerris peuvent proposer des plans... Les apprentis suivent ceux qui les forment... » Longue inspiration alors qu'il cherche à mettre des mots sur sa pensées, pour répondre... « Ligne de conduite... Oui... J'fais pas une troupe de brigands qui va brûler les villages, qui va terroriser les paysans... La compagnie est là pour combattre des gens d'armes... En priorité... »

Elle se sent vivre sous son regard, se sentir bien dans ses bras, jouer de ses doigts sur sa nuque. « Je n'en attendais pas moins de toi... nos expériences nous auront appris... je suis fière, mon Autre... fière de ce que tu fais, de ce que vous entreprenez... tu réussiras... tu sais déjà n'est ce pas, combien je suis d'accord avec ce que vous proposez ? » Sourire fugace qui vient mourir sur les lèvres du colosse avant qu'elle ne se redresse un peu, légèrement rosissante. « Un lieu, des principes, des combattants aguerris, une formation, une hiérarchie... un nom... ce nom... » Apolonie sourit doucement, azur gambadeur sur le visage de son double.

Frissons qui traversent son échine à chaque caresse de ces doigts sur sa nuque... Il soupire en fermant lentement les yeux juste avant qu'elle ne pose ses lèvres contre les siennes et que ses paupières ne se soulèvent à nouveau pour laisser libre cours à ses deux azurs irradiant d'amour pour cette jeune femme qui a pris place en lui et lui a offert une vie... Hochement de tête à nouveau alors que le sourire s'élargit sur ses lèvres...
« Ce nom qui est apparu en Gascogne... L'hommage le plus grand que je pouvais Lui faire je pense... »

« Oui… nous en avions parlé... une de nos premières discussions... Alors que nous étions déjà jalonnés de failles et douloureusement fous à lier... » Elle sourit. « tu sembles avoir perdu ce que tu avais gagné depuis... » Voile devant l'azur qui s'échappe quand de nouveau son regard s'ancre dans celui de son double. « je peux rester tu crois ? Voir comment progresse la Zoko ? ton clan me plait mon Autre... ta façon de voir... l'honneur... les membres triés sur le volet... » De nouveau l'emblème qui attire un ongle curieux. « Pourquoi ce serpent Eik ? en écho à celui de ta nuque... mais encore ? »

Éclat douloureux qui se glisse dans l'azur métallique alors qu'elle plonge son regard dans le sien... Le nez se plisse doucement avant qu'un sourire ne vienne danser sur ses lèvres... « Bien sûr que tu peux rester... Veille sur cette troupe comme je le fais... Veille sur ces hommes et femmes qui entrent et décident de suivre le diable en personne... » Sourire amusé qui s'ancre au coin de ses lèvres alors qu'il baisse son regard sur cette bague, sur ce serpent qui enserre dague et crâne, recouvrant son doigt... « Un serpent... Froid, distant... L'arme la plus mortelle qui soit... Le soldat le plus glacial qui soit... » En d'autres temps ce fut un surnom, mais depuis, l'image première s'est laissée écorcher et à évoluer pour devenir celle-ci... Et il en est presque fier...

« Alors je reste.... je serai là... dans les recoins ou dans la cour, sur les toits ou dans ton bureau... alors je veillerai... sur toi... sur les autres... » Le sourire se fait doux, alors que l'étreinte s'étiole déjà. Elle l'a retenu trop longtemps et dans l'azur danse l'étincelle du regret. Doucement elle l'embrasse avant de déjà se retirer.

Main gauche dont la paume est enfin cicatrisée, qui s'envole pour venir cueillir la joue de celle qui fut un soleil, qui fut son âme... Un baiser envoyé au vent alors qu'il se presse contre elle... un baiser avant le réveil, dans ses bras s'enfouir avant de s'évaporer, lui dire... Quelques mots lancés... Encore cette présence pour quelques instants... Ces lèvres qui trouvent les siennes... Baiser amoureux qui s'échangent et auquel il prend part avant que son esprit ressorte des limbes au moment où ses paupières se rouvrent sur la pièce vide... Long soupir qui s'échappe de ses lèvres alors qu'il pose ses yeux sur cette bague, sur son rêve... « A bientôt mon autre... »

Elle s'échappe de l'étreinte, se sent redevenir invisible... rester là... souffle ectoplasmique... « à bientôt mon autre... » Sur un bureau, en tailleur, trône une vicomtesse brune aux cuisses armées, même dans la mort. Sur la table est assise la sentinelle... elle ne le quittera plus... Azur fantomatique qui pose un regard bienveillant et confiant sur l'entreprise de celui dont elle est l'âme perdue…
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