Vous voulez vraiment une maman dans la CF ? Nan ? Bah tant pis, elle s'impose.

Bon, ben voilà. C'est fait.
Encore en Touraine, certes, encore en train de boire tranquillement de la bière, et pourtant, ca y est, c'est fait, elle est dans la Zoko'. Dans sa tête. Et, mine de rien, c'est un pas de géant qui vient d'être franchi. Si si. Le plus dur, même... Celui de mettre sa fierté de côté, d'accepter de se soumettre à des règles de vies communes (quoique, ca, joker, on verra en temps et en heure)

Pis bon, une CF familiale, ça peut avoir son charme, nan ? Les deux fondateurs n'étant autre que son borgne de frangin, qui lui ressemble si peu et paradoxalement, qui est surement le seul qui la comprenne réellement. Sourire qui se dessine, en vlà un qui sera jouasse en apprenant la nouvelle. Pis y a l'géant. Celui qu'elle a suivi en Gascogne, sans rechigner, sans réfléchir. Celui qui l'a aidé à sortir de taule à coup de haches (quel homme!). Une sorte de grand frère, bis. La famille n'est pas que des liens de sang, pour Amberle. Y a aussi les liens spirituels. Et lui, l'en fait partie... il a toujours été là quand il le fallait. Elle aussi, elle a toujours rappliqué à la moindre missive. Pas de raisons qu'elle failli cette fois ci.

Manque plus que le père du môme en devenir rejoigne la CF, et le tableau sera complet, étant donné que le mioche qui grandit en elle deviendra, de fait, un membre de la Zoko. Taratata, il n'y échappera pas. Y a pas d'âge pour apprendre à se battre - tout comme y a pas d'âge pour boire.

D'humeur joyeuse, la brune lève le bras en direction du tavernier.

Hey, aubergiste, perce le fut, c'est ma tournée !
A la Zoko ad Eternam !

Plutot contents de se faire offrir une pinte de bière, les tourangeaux ne bronchent pas, mais l'oeil aiguisé d'Amberle capte bien l'incompréhension de ceux ci fasse au cri de la brune. Baste. Nafoutre. Une main descend sous la table, rattrapant la besace de la norf, et fouille dedans pour y trouver, non pas un poudrier, ni le saucisson à moitié entamé, encore moins le bout de fromage... nan, pas la dague, pas l'aiguille, oh tiens, la broche que j'avais paumé ...humf...
Quelques minutes plus tard, un sac entièrement déballé sur la table, la brune se rembrunit. Merde, elle a égaré le plan pour aller au fort de la CF.

La cruche...

Ah ben ca, c'est peu de le dire... Ca se vante d'être mercenaire, et ca perd le plan pour aller au QG... La loose... Mais la looose. Hum. Toussotement gêné, elle sirote sa bière en sifflotant, l'air de rien... Rangeant le tas de bibelots et de bouteilles dans sa besace Mary Poppin's. Un sac de femme est toujours nettement plus grand que ce qu'il ne parait de prime abord.

Bon. Ben, elle fera sans. Comme d'hab' hein. Tourner en rond et s'égarer, elle sait faire. Une vraie pro, même, dans l'art d'errer. Enfourchant son destrier, la brune jette un oeil à son voisin... Le recteur suivra ? Suivra pas ? Suivra ? ... Pas pour l'instant en tout cas. C'est partiiii pour l'aventure, l'égarement et les embuches.
(...)
Par là ? Z'êtes sur ? Nan mais j'en reviens !

(...) Grommelant, Amberle arriva bon gré, mal gré, harassée par des allers-retours, pour trouver ce bled paumé au fin fond de l'Anjou. Rituel il y a ? Ah ouais ? Elle s'en carre, la norf. Mais alors là, carrément. Elle est vannée, usée, et a une envie de vomir qui la tenaille... Foutue grossesse.

Choppe la poignée et frappe un coup. Deux coups. Mais pas trois ... Nan... au troisième, elle vide son estomac sur le perron... Ooooops. Faut voir le bon côté des choses. Même si ca rend les marches du castel dégueulasse, au moins, elle a évité de vomir devant Crok' ou Mal'.

Bon y a quelqu'un ?! J'me les caille là !

C'est vrai quoi... Sont longs... ^^ En esperant que c'est pas la miaou qui lui ouvre la porte, ou alors là, c'est clair, elle fait demi tour. Faut pas déconner.

Borgne mélancolique Messages : 15 Date d'inscription : 03/05/2009

Seulement deux coups qui raisonnent..rien de mieux pour attiser la curiosité du borgne.
Qui ça peut bien être.. quelqu'un ayant le sens de la contradiction développé? Quelqu'un qui n'sait pas lire ou écouter les instructions?
Boarf...autant aller voir.

Pour une fois non loin de l'entrée de la grande batisse le borgne ne va pas s'emmerder à parcourir un nombre incalculable de couloirs et descendre une multitude d'éscaliers.
Il se leve donc et après quelques minutes se retrouve devant la grande grille.
Comme d'hab' il abaisse le levier, geste répétitif et sans éffort, puis une fois la grille levée pose son regard froid sur la personne aux deux coups.

Le visage du borgne, d'habitude froid et impassible s'illumine au moment où il reconnait la donzelle plantée devant l'entrée de la forteresse...un large sourire pour sa petite soeur.. c'est qu'il attend sa venue ici depuis déjà quelques temps mais bon, pas préssée la soeurette.

Quelques pas dans sa direction, les bras tendus vers sa demi-soeur adorée jusqu'à ce qu'une odeur désagréable au possible lui saisisse le nez...
Le visage souriant du grincheux se transforme en grimaçe alors que de son oeil unique il cherche d'où peut provenir cette odeur de...vomi !

Une jolie flaque de vomi à l'entrée...raaah les femmes enceintes..d'vrais calamités !
Il repporte son attention sur la brunette essayant au possible de garder le rictus severe qu'il a depuis quelques secondes.

"Humm...deux coups et une flaque de vomi? C'est ta façon de t'annoncer frangine?"

Mine perplexe il la saisit par la main et l'entraine à l'interieur avant de refermer la herse.
Ceci fait il fouille dans sa poche de mantel et en sort une bague...motif du serpent, symbole de la compagnie.
Il lui passe au doigt sans lui laisser le choix et sourit.

"Ceci est le symbole de ton appartenance à notre compagnie... Je te souhaite la bienvenue parmis nous petite soeur...Nul besoin de test pour toi..nous savons de quoi tu es capable."

Legere bise sur le front..le grognon a du mal à cacher sa joie..la famille d'Assay réunie au sein d'une compagnie de mercenaire, que demander de plus.

Se frictionne les bras, la brune, en attendant que quelqu'un daigne venir lui ouvrir. Ils ont ptete pas entendu ? Ou comme il manque un coup, ptete qu'ils n'ont pas compris qu'elle est intéressée ? Nooorf. La clinche de la porte est juste à côté, la brune pose sa main dessus, une seconde fois. Comme une envie de recommencer, pour s'assurer qu'ils ne vont pas la laisser poireauter là toute la nuit durant.
C'est pas tant la pleine lune qui la fait frissonner, ni la brume naissante, ni la hauteur imposante de la muraille de pierre ... Non .. Juste le fait de franchir le seuil de cet édifice, et de confirmer son choix.

Des claquements de bottes se font entendre, bruits étouffés, signes que quelqu'un s'approche... Un sourcil se lève, inquisiteur. Alors qui ? Lequel des trois vient la chercher ? Le géant qui sombre dans la folie ? La grognasse qui la traite de pie ? Ou son borgne adorablement râleur ? De loin, elle mise tout sur le géant. Maleus est trop fainéant pour venir jouer au gardien, et Felina... Pas assez aimable pour accueillir les gens.
...

Heureusement qu'elle n'a rien parié. Heureux en amour, malchanceux aux jeux, qu'elle disait sa môman. Pas faux... La silhouette qui se distingue n'a rien de féminin, et n'est pas assez corpulente pour être celle de Eik.

La brune adresse un énorme sourire à son frangin, entre-ouvre ses bras également, prête à lui bondir dessus ...
Ah ce qu'elle aime le voir ainsi, souriant et apaisé. Humain, laissant transparaitre ses émotions, mettant son attitude de grognon renfermé sur lui même,glacial et désabusé de côté. Un sourire attendri lui est dédié, clin d'oeil qui vole vers lui, au travers de la grille qui se lève trop lentement selon elle.... Ricane devant le rictus écœuré du borgne

"Humm...deux coups et une flaque de vomi? C'est ta façon de t'annoncer frangine?"

Bah ... Vous avez dit trois coups. Deux coups officiels, plus un... coup plus spécial. Personnel... Ca vient du coeur ... ou plutot des tripes.. héhé. T'aimes pas?

Mwouhahaha. Elle sourit, moqueuse, avant de déposer une tendre bise sur celui qui se veut un gros dur à cuire. Se laisse entrainer dans la cour intérieure, sifflement admiratif, c'est que le castel est plus grand et plus austère qu'elle ne le pensait. A lui refiler la chair de poule, avec des motifs de serpents partout, entrelacés les uns dans les autres.
Écarquille les yeux en voyant son ainé lui passer la bague au doigt. M'enfin ?! Amberle éclate de rire. Il aurait pu se mettre à genoux et lui déclarer sa flamme plus niaisement, quand même. Les mots doux, c'est toujours agréables à entendre. Entrant dans le jeu, la brune pose sa main sur celle de son frangin, et le ancre son regard émeraude dans le sien. Prononçant d'une voix claire et sonore, qui raisonne dans toute la cour ...

OUI ! Oui et oui ! Je le veux !
Marions nous, pour la vie, à jamais, Malouchou.

A situation débile, surnom débile.
Secoue la tête négativement, ca vire au n'importe quoi là. Déjà qu'on les a déjà pris pour des amants en Touraine, de par leur complicité ... alors là... Sourire en coin, la brune reste dans la légèreté et jacasse, comme le dirait l'autre.

Ah, merde, me suis plantée d'endroit, on est pas devant un cureton. Pis c'est de l'inceste. T'as fini de me faire des propositions indécentes, crétin des alpes ?

Ayé, elle laisse enfin la parole à son aîné. Faut dire que son air blasé la force à se taire. Oui, bon, euh. Elle espère qu'il ne va pas l'engueuler, ni lui balancer des bouchons en pleine tronche... La connerie est un trait de caractère commun. Elle ne peut pas lutter contre ca. La lueur pétillante de malice qui valsait dans son regard cède place à une flamme plus grave, sérieuse.

"Ceci est le symbole de ton appartenance à notre compagnie... Je te souhaite la bienvenue parmi nous petite soeur...Nul besoin de test pour toi..nous savons de quoi tu es capable."

M'ci de m'accorder une place parmi vous... Échapper le test m'arrange dans mon état. T'as vu mon ventre ? Interdiction de me faire rouler comme un tonneau !

Ses preuves, elle les a déjà fait devant eux, même si elle était prête à recommencer, s'ils le voulaient. Mais le futur tonton est déjà attaché au mini-elle qui grandit et joue déjà à la baston contre le ventre de la brune.

» Quand le vent tourne, y a du poison dans l'air
» Si la Zoko était contée... comme dans un rêve.