Zoko ad Eternam
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Demeure des mercenaires de la Zoko Ad Eternam
 
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 Quand le salut emprunte de drôles de chemins

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2 participants
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Alix
La p'tiote
Alix


Messages : 12
Date d'inscription : 31/05/2009

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MessageSujet: Quand le salut emprunte de drôles de chemins   Quand le salut emprunte de drôles de chemins Icon_minitimeDim 31 Mai - 22:20

L'aube hésitante éclairait parcimonieusement sa progression vers le lieu qu'on lui avait indiqué.
Hasard ou destin, ce qui l'avait amené à se présenter face à ses hauts murs balayés par vent importait peu.

Elle entamait une renaissance, qui ne pouvait aller de paire qu'avec une existence digne de ce nom.
A sillonner les chemins, elle avait été confrontée à toute sortes de défis, sans jamais se détourner le droit chemin.

Sourire amer et rictus de dégoût assorti.

Le droit chemin? Peuh...Pour ce qu'elle en avait récolté en dehors d'une infinie lassitude...
Vieille ennemie qui pointait plus sûrement son faciès que la neige certains hivers ; il était urgent de la contrer, et de la contrer bien.
Alix loua subrepticement le jour pas si lointain où son regard s'était porté sur cette annonce qui se révélait la plus alléchante des perspectives qui s'offrait à elle.

Ho elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était exempte de toute appréhension. Fallait voir à pas foirer l'entretien, si elle voulait rejoindre le genre de famille qu'elle devinait pouvoir trouver.
Encore fallait-il pour ça qu'elle s'y essaie ; et elle n'avait pas l'intention de laisser entrevoir le moindre signe de faiblesse le moment venu.
Clac! Clac!
La régularité d'un claquement ajouta son tempo à la morsure du froid matinal, lui faisant lever les yeux.
Un drapeau flottait haut, signe que seuls quelques foulées au travers de la dense végétation la séparaient pour des remparts.
Elle se remémora les consignes, qu'elle avait enregistrées dans sa mémoire, sans en garder d'autre trace, par précaution.
Armée d'une bouffée de courage revigoré, elle lutta encore quelques minutes pour se frayer un passage, s'écorchant jambes et bras sans même s'en rendre compte, avant de stopper devant l'impressionnante enceinte.

De ce côté du mur, sa vie d'avant, un passé mort et enterré, un présent dénué de sens.
De l'autre, la possibilité d'exister, de se sentir vivre.

L'heure était venue.
Une grande inspiration, et elle manifestait sa présence de toute la vigueur d'un poing qui ne demandait qu'à s'affermir encore et encore.

C'est à ce moment seulement qu'une sournoise anxiété chercha à s'infiltrer par tous les pores de sa peau.
Décidée à gagner ce combat au moins, elle refoula son appréhension dans l'attente de la suite.
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Maleus
Borgne mélancolique
Maleus


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MessageSujet: Re: Quand le salut emprunte de drôles de chemins   Quand le salut emprunte de drôles de chemins Icon_minitimeSam 6 Juin - 0:19

Kaoc'h !...Fallait que les gens cognent à la grille à chaques fois qu'il se détendait.
Alors que les trois coups raisonnent, le borgne se leve de son tabouret, depose son bouquin de cours tout en grognant legerement puis sort de la piece où il squatte.
Ca y est il connait par coeur cette sombre forteresse et à dire vrai il ne se perd presque plus.
C'est donc avec un simili de sourire aux levres qu'il se rend jusque la grille non sans chanter une chanson qui lui tient à coeur.


"Ti Eliz Iza 'zo ur plac'hig
Eürus, dous, koant 'vel un aelig

Eürus, dous, koant 'vel un aelig
He anv 'zo Korantenig

'Vont d'an Ejip dre ar Saozon
Ma zad 'zo beuzet kreiz ar mor don

Kalon ma mamm baour a ranne
Pa n'oa klevet ar c'heloù-se

War vord ar mor, war ur garreg
Korantenig 'ouele dourek

"Alas, alas piv ez on me
Me n'am eus den war ar bed-mañ

Me n'am eus den war an douar
Na tad na mamm, na breur na c'hoar

'Barzh an neñvoù zo un tad mat
E Rumengol 'zo ur vamm vat"

Korantenig 'ouele dourek
E Rumengol p'oa erruet

"Gwerc'hez Vari, me a zo paour
N'am eus mann 'bet, blev melen aour

Me m'eus na koar na goulaouenn,
Netra, netra, 'met ma fedenn

Me a rei deoc'h 'vit kurunenn
Ur gudenn deus ma blev melen"


Rien de mieux qu'une grande batisse presque vide dans le genre pour que la voix porte, une bonne reverb', un vrai plaisir pour les oreilles..enfin les siennes...

Une fois devant la grille il active le levier pour que cette derniere s'ouvre et fait face à la donzelle.
L'oeil unique du borgne la scrute de haut en bas.
Le grincheux se fiche de savoir si le fait de la dévisager peu la gener, il est maitre ici...il fait ce qu'il veut.

Petit raclement de gorge puis il se decide enfin à l'ouvrir.

"Salud dimezell.. qu'est-ce qui vous amene dans le coin?..."

Sourire en coin sur le visage du grognon.

"Question bete je sais...si votre choix est de rejoindre nos rangs vous n'avez qu'à faire quelques pas à l'interieur..sinon..pour m'avoir dérangé dans ma lecture...il est possible que je vous tue..."

Amusé, il se décale un peu et attend que la d'moiselle s'avance...
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Maleus
Borgne mélancolique
Maleus


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MessageSujet: Re: Quand le salut emprunte de drôles de chemins   Quand le salut emprunte de drôles de chemins Icon_minitimeLun 8 Juin - 23:38

Presque impossible pour le borgne de faire semblant de s'interesser à ce que raconte la dimezell.
Il n'est pas là pour l'écouter raconter sa vie à vrai dire.
Les quelques pas sont fait et c'est ainsi qu'il rabaisse cette foutue grille...toujours le meme geste avec ce banal levier...lassant.
Il reste là, durant de longues secondes, à regarder la grille retomber, s'amusant du fait qu'il n'y a plus de sortie pour la jeune fille...comme si elle venait de se faire avaler par la forteresse des mercenaires de la zoko.

Il va de nouveau adresser la parole à la nouvelle venue quand il entend un couinement désagréable et très famillier...saloperie de gaspard...déjà sa piaule saumuroise en etait infestée avant qu'il y foute le feu...fallait qu'il y en ait une bonne colonie dans ce foutu castel...
Penser à demander au scandinave d'aller acheter quelques fouines.. rien d'mieux pour dératiser.
Le grincheux sort son épée et d'un geste rapide et precis malgrès sa borgnitude embroche le rongeur.
Ceci fait, il le dettache de sa lame, un air marqué de degout sur son visage.
Sortant de sa poche de mantel un beau mouchoir de soie blanc il nettoie sa lame puis s'adresse enfin à son interlocutrice.

"Vous voila prisonniere de ces murs... à vous d'passer votre test serieusement..."

Lame et mouchoir rangés, cadavre de rat qu'il pousse un peu d'un coup de botte, il lui sourit en lui montrant du doigt la petite cour non loin d'eux.

"Patientez ici...quand le moment sera venu vous serez testée.. ne nous decevez pas, on n'aime vraiment pas perdre notre temps."

Haussement d'épaule..ce test là, il ne s'en chargera pas..un bouquin à finir...c'est fatiguant les études.
Ansi il la salue d'un leger hochement de tete et après quelques pas disparait derriere une porte laissant l'entrante seule dans la silencieuse entrée de la batisse.
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Alix
La p'tiote
Alix


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Date d'inscription : 31/05/2009

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MessageSujet: Re: Quand le salut emprunte de drôles de chemins   Quand le salut emprunte de drôles de chemins Icon_minitimeMar 9 Juin - 13:30

Alors que la herse se baisse, lentement mais inexorablement, Alix revisite mentalement les minutes écoulées.
Elle adopte une posture nonchalante en contraste avec le sentiment que sa vie ne tiendra qu'à un fil dans les heures qui viennent.
Comme une impression de s'être fourvoyée, elle qui met tant d'espoir dans l'accomplissement d'un destin qu'elle a voulu choisir, et non subir.
La mine renfrognée de son vis à vis? Après tout, elle lui est inconnue, on n'est pas dans un salon mondain, elle n'a même pas de recommandation, fallait pas s'attendre à un miracle non plus.
En vraie-fausse naïve, elle n'est pas dépourvue d'une certaine lucidité. Qui sait sonder son regard peut espérer arriver à ne pas s'y tromper.

Bon.
Penser à se cantonner à l'essentiel, à l'avenir.
Elle s'est gourée d'auditoire. L'homme, à l'évidence, n'a qu'une chose en tête : se débarrasser d'une corvée, comme il s'est débarrassé de la bestiole mal avisée d'avoir pointé le museau.

Aucun muscle ne l'a trahie lorsque d'un geste rageur l'indésirable animal est passé de vie à trépas.
Seul le soin apporté au nettoyage de la lame aussitôt après fait les frais de sa surprise.
D'une main impatiente, Alix écarte quelques mèches rebelles d'un front rendu moite par un périple harassant. Ou par l'appréhension?
Elle ne saurait le dire.

En revanche, le picotement qui lui parcourt l'échine ne doit rien à sa fatigue.
Elle a bien entendu "prisonnière".
Point de vue incontestable dont elle n'avait même pas conscience la seconde précédente.
Tout bêtement pour ne pas s'être inquiétée des modalités de recrutement. D'ailleurs, quid des candidats refoulés aux tests?
Pas franchement emballée à l'idée d'illustrer un exemple de réponse, la fille.
Pas vraiment en mesure de faire marche arrière non plus, ainsi qu'on le lui a fait remarquer.

Fou comme il peut y avoir de l'agitation dans un ciboulot, en l'espace de rien de temps.

Etrange, aussi, comme le moindre sourire émousse la dureté de certains traits.
Elle vient d'en être témoin.
Un rapide clignement de paupières la conforte dans sa vision : il sait jouer les humains.
Pas que du négatif dans ce premier acte.

Mais voilà que d'un geste, son imperturbable guide lui désigne le prochain.
Prunelles attentives remontant un bras jusqu'au doigt pointé en direction d'une cour.
Le nez se plisse à l'écoute des instructions.

Encore attendre. Elle peut perdre son temps, elle, bien sûr. Surtout s'il est compté...
Les lèvres déjà entrouvertes sur l'objection, elle se ravise.
Ceux qui l'attendent au tournant ne la connaissent pas. La donzelle peut bien retarder le moment de leur faire découvrir sa tendance chiarde nuancée râleuse.
En outre, elle a suffisamment usé sa salive pour nib jusque là.
Fermeture de clapet coordonné au haussement d'épaules du malgracieux.

Un soupir rentré accompagne le signe de tête rendu, affabilité calquée sur l'homme avant qu'il ne s'éloigne et disparaisse, la laissant plantée sans un mot de plus.
Le silence bourdonne douloureusement dans sa tête dont elle masse les tempes résolument.
Une démarche mécanique l'amène dans cette cour, arène probable d'un futur imminent. Elle en imaginerait presque quelque empereur romain entouré de la plèbe rongeant son frein dans l'attente du massacre de manière si aigue qu'elle en renverse la tête en arrière, levant les bras sur un tonitruant "celle qui va mourir te salue!" avant d'éclater d'un rire aux intonations démentielles, la pression d'un seul coup relâchée.

Mercenaire, qu'elle veut être... Gare à ses abattis oui! En dehors de la courte lame, d'un usage exclusivement dissuasif et défensif jusqu'alors, que cèle sa botte droite, ses meilleures armes à l'heure actuelle sont ses crocs, ses griffes, et un genou castrateur qu'elle n'hésite pas à mettre en œuvre, à l'occasion, en combinaison avec toute la fourberie dont est capable toute femelle digne de ce nom.
L'instant divagateur est passé, les bras retombent lourdement le long d'un corps qui à son tour amorce une descente jusqu'au sol pour finir positionné en tailleur.
De sa besace maigrichonne emportée à la hâte, elle sort une pièce de viande séchée qu'elle attaque à pleines dents ; toujours ça de pris malgré l'endroit faisant office de goulot au vent persistant et perfide qui la glace jusqu'à l'os.
Elle n'en a cure. Mieux vaut ça que le risque de manquer une possible entourloupe du service de recrutement ; de là, elle se les gèle assurément, mais il sera difficile de la surprendre, si tant est qu'on ne l'y laisse pas toute la nuit.
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