En Anjou, le destin se révèle.

Date d'inscription : 01/01/1970

"On ne vit que une fois". C'était bien la seule chose qui lui venait en tête en pensant à ce qu'il allait faire.
C'était pas la première fois qu'il revenait au mercenariat. Non c'était quasiment une seconde nature pour lui
Ayant participait à une multitudes de coups tordus plus ou moins légaux, de conspiration et ayant pas mal de guerres à son actif avec les blessures qui vont avec, il savait dans quoi il allait se fourrer en partant pour ce repaire de routiers ce matin.
Sa rapière et sa miséricorde bien équipé il se décida à sortir de ce tripot de la basse ville où il avait élu domicile pour cette nuit du moins.
Mauvaise habitude sûrement de changer d'endroit pour dormir chaque nuit mais fallait bien ce qu'il fallait pour évité d'avoir un dague au cou lors de son réveille.
Enfin en dehors de la basse ville il continua de philosopher sur le sens de sa vie.
"Vivre que une fois", joli concept pour justifier sa venue en Anjou.
C'était arrivé lors de son voyage se rappela t'il. Voyant qu'il ne mènerait pas à grand chose (mais ça il le savait depuis son départ) il se décida à troquer son bâton de pèlerin pour l'épée faiseuse de morts.
A partir de là tout été allait très vite. Contactant le Borgne il apprit grâce à lui l'existence d'un repaire de mercenaires en Anjou où créchaient des anciens de la Zoko.
Sachant que une opportunité pareil était des plus intéressantes il bifurqua donc vers cette terre d'Anjou qu'il ne connaissait que grâce à ses vins.
A Saumur le rencontre des mercenaires le conforta dans sa décision et il se dirigea d'un pas décidé vers cette forteresse que on lui avait indiqué.
Après plusieurs heures de marche, se demandant si on s'était pas foutu de sa gueule il arrive enfin en vue de la sombre forteresse.
Souriant il s'approcha comme attirait par le sinistre édifice qui s'offrait à lui.
De plus en plus près de la battisse, il entendit soudain la douce mélodie du fracas des lames qui réveillait en lui son instinct guerrier qui semblait demander son dût de batailles et de sang.
Patience se dit il, cela viendra bien assez tôt si ils m'acceptent dans leur macabre armée.
Au bout de quelque temps il arriva enfin devant la fameuse herse que on lui avait indiqué .
Sombre et froide comme le reste de cette forteresse il se demanda néanmoins si il n'y avait pas quelque vie dans cette herse.
Car sa quiétude laissait place à un drôle de sentiment comme si il savait qu'il pourrait y laisser la peau en frappant les 3 coups fatidique.
Mais peu me chaud se dit finalement Doko en frappant 3 fois contre la herse comme pour provoquer cette fatalité qu'il sentait toujours enfoui au fond de lui.

BLAM, BLAM, BLAM...
La vie tranquille c'était pour après , maintenant place à l'action

Colosse diabolique Messages : 33 Date d'inscription : 02/05/2009

Azur métallique qui sonde inlassablement les alentours de cette forteresse perdue dans le fin fond de la campagne angevine… Le sourire ancré au coin des lèvres il fixe chaque silhouette qui s’approche et glisse jusqu’à la herse, il sait que la plupart feront partie de ses rangs… Le plan qui mène à cette demeure n’est pas aisé à trouvé et seul les plus motivés ont eut l’occasion de l’obtenir… Ou des connaissances… Les pigeons ont volé ici et là, contactant d’anciens compagnons d’armes qu’ils savaient en manque d’action, et quelques uns étaient partant pour l’aventure…

Juché sur les remparts, les bras puissants croisés sur son torse, El Diablo surveille les aller et venues dans son antre… Les gens qui patientent, ceux qui entrent, ceux qui se baladent… La fourmilière prend vie, son rêve prend réalité… Clignement de paupière pour retenir le sourire amusé qui voudrait se glisser sur ses lèvres alors qu’il aperçoit le monstre nordique à la chasse aux rats… Quelques pas suffisent pour qu’il puisse se pencher par-dessus les pierres noires avant qu’il s’apprête à gueuler de toute ses forces… Mais sa voix puissante ne retentira pas contre les murs car à nouveau trois chocs se font sentir et résonnent dans la forteresse…

Les deux mains calées sur la pierre, la montagne de muscle redresse la tête en haussant un sourcil, l’oreille dressé pour capter le moindre pas dans les corridors… Des fois que quelqu’un d’autres se décident à aller accueillir le nouvel arrivant… Les minutes filent sans qu’aucun son ne s’élèvent et un long soupire s’échappe d’entre les lèvres du colosse qui finit par pivoter sur lui-même et prendre la direction de la herse… Les bottes ferrées claquent fortement sur la roche des escaliers, les dévalant deux à deux en maintenant l’épée à sa taille tout en remuant des épaules pour mieux caler la hache qu’il a décidé d’arborer depuis peu…

Colosse qui déboule comme une furie dans l’entrée, s’arrêtant à quelques pas de la herse en plissant les yeux pour chercher à reconnaître la silhouette qui lui fait face… Le sourcil se hausse à nouveau suivit de peu par un sourire qui vient flotter au coin de ses lèvres… Et pendant que la dextre vient enclencher le mécanisme, sa main gauche plonge dans une bourse pour chercher une bague… Crissement et grincement de métal caractéristique de cette machinerie compliquée, et la silhouette du de Nerra s’avance pour faire face à celui qui l’avait suivit en Gascogne… Hochement de caboche dans sa direction avant qu’il ne l’invite à entrer d’un signe de main…

« Bienvenu à la Zoko ad Eternam…
Comme prévu, les portes te sont ouvertes et c’est un plaisir de t’accueillir parmi nous… »

Sourire qui se glisse au coin des lèvres alors que la dextre se claque fortement sur l’épaule du mercenaire pendant que l’autre main vient se glisser devant lui pour dévoiler la bague qui se niche dans le creux de sa paume, posée en travers de la large cicatrice qui y a élu domicile…

« Passe cette bague et tu feras partie officiellement de ma Compagnie…
C’est elle qui t’ouvrira les portes de cette demeure qui peut-être la tienne si tu le souhaites… »

Date d'inscription : 01/01/1970

En attendant le Doko observait tranquillement la sombre forteresse.
Les murs avaient l'air solide et la forteresse en elle même semblait assez grands pour accueillir une armée.
Il y avait pas à dire le Colosse avait tout prévu, le résultat au final devrait être des plus intéressant pensa Doko tout en regardant le herse s'ouvrir lentement.
Une silhouette commençait à se distinguer et Doko reconnut aussitôt le Colosse, car faut dire que gaillard passait pas inaperçue.
Écoutant le colosse parler Doko lui répondit peu après les formules de politesses

Salut à toi Eikorc.
Je suis bien content d'être arrivé dans ton repaire et je te suit bien sûr, pas envie de me perdre dans le dédales de ce donjon

A peine le temps de finir de parler que Doko sentit la lourde main du colosse arriver sur son épaule.
La coudée était un peu franche mais ce qui l'étonna le plus était cette bague que Eikorc lui tendait.
Une bague?
Bah pourquoi pas se dit il, faudrait juste pas la paumer lors d'un combat ou autre.
Car le Doko avait une méchante manie à perdre des objets plus ou moins importants (mis à part ses armes, faut pas déconner non plus).
Après un petit temps de réflexion, Doko prit la bague et l'enfila tout en disant

Et bien l'ami on va lier nos destins pendant quelques temps grâce à cette bague.
Pour le reste je te fais confiance et à savoir si cette demeure va être la mienne, faut déjà que je la visite non?

Souriant il réajusta sa rapière et suivit le colosse